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« Ça fait quelques semaines qu’on me le rappelle. Mon âge (62 ans), on évite, mais cet événement a tellement compté pour moi et pour les amateurs de tennis… À l’époque, ça avait résonné. Je croise encore des gens qui me le rappellent et ça me surprend toujours. Pour certains, cela dure quelques secondes, mais ça représente beaucoup. Fêter cette victoire à Roland-Garros, c’est chouette.

Quelques années après mon titre , les souvenirs étaient très présents. Avec le temps, ce sont des images qui restent. On a tous pris un coup de vieux ! (Il réfléchit) Il reste l’émotion. C’est très chic d’avoir l’un des plus beaux moments de ta vie en film. C’est très difficile de réécrire l’histoire, mais c’était le rêve de ma jeunesse. Il a motivé mon adolescence, c’était un objectif impossible. En tant que cadet, le rêve, c’était déjà de jouer à Roland-Garros, mais alors de gagner le tournoi… J’ai de la gratitude d’avoir atteint ce graal.

Il y a des joueurs qui ne sont pas passés loin. Guy Forget, Henri Leconte qui a fait une finale (Roland-Garros), Cédric Pioline qui en a fait deux (Wimbledon et US Open). Je ne pensais pas que 40 ans après, ça serait toujours le cas.

Je regarde de moins en moins le tennis . Je suivais quand j’étais capitaine. Quand il y a un joueur français qui assure, je commence à vibrer, mais le tennis aujourd’hui pour moi est surtout social et associatif.

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