Si tout le monde se rappelle de l’épopée incroyable de la sélection nationale de volley-ball avec CHRISTELLE NANA, STÉPHANIE FOTSO OU ENCORE LAETITIA MOMA qui restait d’ailleurs sur un triple sacre consécutif (2017, 2019 et 2021) dans la compétition, on serait tenté de s’étonner de voir le résultat médiocre obtenu à la sortie de cette édition 2023.
Cependant, cette échec est bien évidemment tout sauf une surprise, car à force de tirer sur la corde, elle finit par se rompre. Les lionnes qui ont été battues (3 set à 1) en demi-finale par des kényanes coriaces, n’ont presque pas existé pendant cette rencontre. Pire encore, elles ont affiché un déficit au niveau mentale, physique et même psychologique. Le coach PETER NONNEMBROICH pour sa part a montré des lacunes tactiques qui n’ont pas manqué de laisser les lionnes à la merci de leurs adversaires pendant les matchs de poule, jusqu’à l’élimination.
Une équipe bourrée de talents dans tous les compartiments ces derniers années, a finalement sombré en affichant un déficit aussi bien tactique, physique et même moral. Chose normale car les coéquipières de Estelle ADIAMA n’ont pas convenablement préparé cette compétition.
Entre guerres intestines, problèmes de leadership et de personnes, deux présidents, un groupe de lionnes en stage à Yaoundé et un autre en Slovénie ou encore une presse complètement divisée, tout était réuni pour un échec cuisant. Si elles ont eu des débuts explosifs, on a vite ressenti des défaillances dès le match de poule face à l’Égypte qui s’est soldé par une défaite. Les signes de détresse vont se poursuivre lors du match face au Maroc jusqu’à ce que le bateau coule face au Kenya.
Néanmoins, les lionnes sont sorties par une belle victoire 3 sets à 1 contre le Rwanda, pour accrocher au moins la troisième place. mais c’est avec beaucoup de regrets tout de même, car cette équipe avait le potentiel pour remporter un quatrième sacre consécutif.
Si tout ce spectacle désobligeant nous désole tous, il est temps de penser à une réconciliation profonde afin de sauver ce sport qui a grandement participé au rayonnement du Cameroun sur la scène continentale ces dernières années. Surtout, il faut le faire pour ces athlètes qui n’ont qu’un seul rêve : pratiquer leur passion et défendre fièrement les couleurs de leur cher et beau pays qui est le Cameroun.
Tout ceci devrait être fait sous la coordination des dirigeants objectifs et non partisans.