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Madame la 1ère vice-Présidente,Chers collègues du Comité Exécutif, Chers collaborateurs, Je vous souhaite la bienvenue au Centre technique de la Fédération camerounaise de football. Véritable symbole de la nouvelle dynamique de notre association. Avant toute chose, je voudrais remercier les délégués du personnel pour les mots aimables prononcés à mon endroit.Permettez, chers collaborateurs, que je commence mon propos par une question : Peut-on travailler pour produire des émotions, rendre les gens heureux sans l’être soi-même ? Cette question vous montre la complexité du travail que vous faites au quotidien : Le travail du football et le travail pour le football. C’est-à-dire, travailler pour que le public soit heureux, travailler pour que les acteurs soient plus heureux encore. Travailler pour apporter du bonheur, même à ceux qui n’aiment pas le football. Votre récompense au quotidien, à la différence des travailleurs ordinaires, c’est à dire votre salaire, est chaque cri de joie qu’un spectateur poussera, chaque fois que son joueur fera un dribble, marquera un but, ou simplement son équipe gagnera un match. Voilà l’énorme salaire qu’aucun comptable ne peut tracer, qu’aucune banque ne peut garder. Votre banque est dans vos cœurs et dans vos consciences. C’est pourquoi lorsque le football renvoie la tristesse par la violence dans les stades, la corruption, c’est toute la société qui se sent attristée. Vous travaillez donc, pour créer une banque d’émotions dans chaque camerounais, avec l’obligation de le rendre riche de plaisirs et de bonheur. C’est pourquoi vous êtes des travailleurs extraordinaires. Même les mots blessants dans l’exercice de votre travail, sont des signes d’amour de ceux qui vous regardent et qui attendent de vous, que le compte bancaire de leurs émotions soit rempli. C’est votre devoir. C’est une obligation et c’est exaltant. Vous vivez Aujourd’hui une époque où le football est un travail.

Mais sachez que les choses n’ont pas toujours été ainsi. Des gens ont occupé des fonctions et des responsabilités que vous avez, juste pour l’amour du pays. Des gens ont joué au football sans imaginer un jour qu’ils seraient payés pour cela. Leur sang et leur sueur coulent sur les trophées et les médailles qui font notre fierté jusqu’à ce jour. Pour eux aussi, vous avez le devoir de rester des travailleurs acharnés, avec le cœur fait de passion et d’émotions, et le sang coloré en vert rouge et jaune, c’est-à-dire, marqué au fer rougi par l’amour du pays. Elle est donc lointaine l’époque où les enjeux du football se limitaient à nos joies dans les stades. Aujourd’hui, vous avez le devoir de faire du football un outil de développement, sans rien lui enlever de son âme ludique. C’est quoi travailler pour le développement du pays à travers le football ? C’est laisser un héritage que chacun pourra revendiquer sans honte, même au crépuscule de sa vie. Je vous sais armés pour cela et outillés pour y arriver. Je vous fais confiance. Ce jour, 1er Mai, notre pays se joint à la communauté internationale pour célébrer la fête internationale du travail.

Cette Année au Cameroun, la 137eme édition de la fête du travail est placée sous le thème « RESILIENCE ET TRAVAIL DÉCENT : AGIR ENSEMBLE AU SEIN DU MONDE DU TRAVAIL POUR AMÉLIORER LES CONDITIONS DE VIE ET L’INCLUSION SOCIALE ».Cette thématique épouse parfaitement les idéaux actuels de la Fédération camerounaise de football. Depuis notre arrivée à la tête de cette instance sportive, ce sera notre deuxième fois de célébrer ce beau moment avec vous. Permettez-moi, si vous le voulez bien, que je puisse jeter un regard rétrospectif sur le chemin parcouru.A notre arrivée, plusieurs employés étaient en détresse, sans statut, sans salaire, des éternels stagiaires. Nous avons mis un terme à ce calvaire, un véritable enfer. En procédant à la contractualisation de tout le personnel. D’autres employés vivaient le martyr, car bloqués au même échelon depuis leur recrutement à la fédération. C’est un lointain souvenir aujourd’hui, car la prise en compte des échelons conformément à la convention à laquelle nous appartenons se fait de manière automatique désormais. Autre amélioration et pas des moindres, le traitement salarial qui a évolué de manière substantielle. Mais il ne suffit pas d’avoir un bon salaire sur le papier sans le percevoir à la fin du mois. Les démons du passé notamment, ceux relatifs aux arriérés de salaire, ont été domptés. Aujourd’hui, l’employé de la Fédération camerounaise de football perçoit son salaire au plus tard le 28 de chaque mois de l’année. Le retard et les arriérés de salaire n’existent plus dans le vocabulaire à la FECAFOOT.Il est utile de rappeler à certains bonimenteurs que depuis notre élection à la tête de l’instance faîtière du football camerounais, le 13e mois est payé, les employés de la Fédération sont à jour en ce qui concerne les impôts et la CNPS, car les retenues sociales et fiscales du personnel sont reversées normalement à ces deux administrations. L’une d’entre elles, La Direction Générale des Impôts, à travers son centre qui s’occupe de notre fédération, a félicité notre MAISON pour le suivi fiscal exemplaire. Ce n’est pas tout. Pour construire l’esprit d’équipe ,nous avons organisé un TEAM building à KRIBI pour permettre à chacun de domestiquer la vision du nouvel exécutif. Nous sommes repartis de KRIBI plus forts et plus soudés. Le nouvel organigramme approuvé par l’Assemblée Générale a permis de promouvoir des cadres en interne. Ce qui prouve, s’il le fallait encore, que la FECAFOOT fait confiance aux intelligences internes. Il faut également rappeler que dans l’optique d’avoir des collaborateurs qui prennent soin de leur corps, nous avons recruté un coach sportif en charge du bien être, et des heures ont été aménagées pour vous permettre de faire du sport. En attendant la décision de justice qui nous permettra de terminer les travaux de notre siège, nous avons doté la plupart d’entre-vous du matériel informatique permettant de travailler dans les meilleures conditions. Nous avons poussé plus loin notre ambition de vous permettre d’être épanouis, en donnant la chance à plusieurs d’entre vous d’aller vivre la Coupe du monde de football QATAR 2022.Dans les prochaines semaines, vous pourrez bénéficier de l’assurance maladie, l’une de nos promesses phares.A présent, en ce qui concerne vos doléances, il est utile de noter que la majorité d’entre vous bénéficient déjà d’une revalorisation substantielle de salaire, notamment les cadres .Nous étudierons au plus vite et dans la mesure du possible, la probabilité d’accéder à cette demande pour le reste du personnel. Parlant des avancements, nous avons appris qu’une commission avait été mise en place par le passé, nous examinerons les résolutions qui en sont sorties et des propositions seront faites au Comité Exécutif de la Fédération. Pour ce qui est des formations, nous donnons instruction à la Direction des Affaires Générales de nous faire des propositions le plus rapidement possible. À l’heure de la célébration de ce travail si extraordinaire, si exaltant et si chaleureux, je vous invite à plus de discipline, à la ponctualité au travail. Évitez de prendre de l’argent aux usagers, ne pas manger aux heures de travail. Je voudrais vous rappeler que vous jouez dans une équipe où tout le monde joue à tous les postes. Chacun peut marquer, chacun doit défendre, chacun sait faire la passe. C’est le bloc équipe qui fera de nous des invincibles et plus que jamais des indomptables. À ces nombreux jeunes qui ont choisi le football comme profession, transmettez leur ce message : Quand on a bien exercé ce métier, on est Grand. Quand on a eu de bons serviteurs comme vous, on est ÉTERNEL ! Nous DEVONS, TOUS ENSEMBLE, REDONNER au FOOTBALL CAMEROUNAIS TOUTE SA GRANDEUR !BONNE FÊTE DU TRAVAIL à TOUS ! ! ! Je vous remercie pour votre aimable ATTENTION.

Une réflexion sur “ Discours du Président de la FECAFOOT 1er MAI 2023.

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